Retrouvez toutes les actualités du Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement Pays Gersois sur la biodiversité.

Fleurs d'Ambroisie à feuilles d'Armoise

Changement Climatique & Ambroisie

L’ambroisie à feuille d’armoise et l’ambroisie trifide sont des espèces exotiques envahissantes originaires d’Amérique du Nord.
Avec un remarquable pouvoir de dispersion, elles colonisent les remblais, bords de route, cours d’eau, et les milieux agricoles (tournesol, soja…). Le pollen émit du mois d’août au mois d’octobre pose de nombreux problèmes de santé (rhinites, conjonctivites, asthme, exéma…).

Cette espèce a donc un impact négatif aussi bien sur la santé (maladies provoquées par le pollen) que sur l’économie agricole et la biodiversité… au point qu’elle fait l’objet d’une lutte nationale pour tenter d’en venir à bout.

Malheureusement, le réchauffement climatique et l’augmentation du CO2 profitent au développement de l’ambroisie :

  • Modification de l’aire de répartition vers le Nord : les précipitations et la température sont les critères favorisant le plus le déplacement de l’espèce. Des études ont montré qu’on retrouve l’ambroisie à des endroits ou elle ne pouvait pas évoluer auparavant. Selon l’INSERM, le changement climatique serait à l’origine des 2/3 de cette progression.
  • Augmentation de la croissance de la plante : des chercheurs de l’Académie chinoise des sciences agricoles ont étudié l’effet d’une vague de chaleur accompagnée de fortes teneurs en CO2, lors de laquelle la plante produit plus de photosynthèse.
  • Modification de la quantité et de la qualité du pollen : des scientifiques utilisent des serres afin de simuler les conditions correspondant aux atmosphères futures avec une concentration de CO2 importante. Les expériences indiquent une multiplication de la production de pollen et un pollen plus allergisant.
  • Augmentation de la production de substances défensives : un niveau élevé de CO2 incite la plante à augmenter sa production de substances défensives, qui sont des composés toxiques.

Avec le changement climatique, l’Ophraella communa ou chrysomèle de l’ambroisie – coléoptère qui consomme la plante et, donc, participe à la lutte – devra déployer plus d’énergie pour la désintoxication, activité digestive anormale qui a pour conséquence l’allongement du cycle de développement et la diminution de la fécondité.

Au vu de ces changements liés au réchauffement climatique, une mobilisation collective est indispensable pour limiter l’implantation de l’ambroisie et les risques pour la santé des citoyens, mais également pour l’économie agricole. Chaque citoyen est concerné et sollicité pour signaler sa présence sur www.signalement-ambroisie.fr.

Astuce : Si vous en voyez dans votre jardin, il est conseillé de l’arracher en juin, avant la floraison, et donc la dispersion du pollen qui a lieu de mi-août à septembre.

Formation amphibiens gratuite

Devenez bénévole spécialiste des amphibiens !

Formation Amphibiens

Devenez bénévole actif pour l’ancienne carrière de St-Cricq !

Vous souhaitez

  • Approfondir vos connaissances sur les amphibiens
  • Nous aider à mener à bien nos missions d’inventaires et de surveillance d’un site sensible et d’intérêt patrimonial !

Module théorique

Dans nos locaux, cette première partie de la formation vous permettra de vous mettre à niveau sur les connaissances nécessaires à la bonne réalisation d’un inventaire des amphibiens.

Samedi 09 mars 10h-12h

Modules pratiques

Dans cette deuxième phase, nous vous proposons de nous accompagner sur le terrain afin d’appréhender le site et vous entrainer à mener ces inventaires à bien.

Jeudi 14 mars 18h-21h
Jeudi 11 avril 19h30-22h30

 

La participation au module théorique est obligatoire pour pouvoir participer aux modules pratiques, sauf exception

Rejoignez-nous !
Gratuit, réservé aux adhérents de l’association
Adhésion annuelle : Individuelle 10€ (petits revenus) / 17€ (normal) – Familiale 30€
Sur inscription : 05 62 66 85 77 / contact@cpie32.org

 

Affiche formation amphibiens - bénévoles St-Cricq

Sécheresse et argile

Le point CHANGEMENT CLIMATIQUE [1]

La place des arbres

« La mort du jardinier n’est rien qui lèse un arbre. Mais si tu menaces l’arbre, alors meurt deux fois le jardinier ». Antoine de Saint-Exupéry pointait déjà cette vérité : nous avons besoin de la nature plus qu’elle n’a besoin de nous. L’Homme est responsable des grands bouleversements climatiques en cours. Pour le Sud-Ouest, entre 2020 et 2050, on attend, une augmentation de 1,5 °C par rapport aux moyennes des années 70, le nombre de jours à plus de 25°C du mois d’avril au mois de juin augmentera de plus du double et on observera l’une des plus fortes diminutions de pluies en France, d’après le rapport sur le massif des Landes de Gascogne à l’horizon 2050 (Conseil régional d’Aquitaine, INRA).

Les sècheresses sont de plus en plus marquées et les effets sur la biodiversité sont indéniables. L’effet de serre ne faiblit pas et les arbres font, plus que jamais, partie de la solution à nos problèmes. 2,47 millions d’arbres sont abattus chaque jour dans le monde… de quels services nous privons-nous en déforestant la planète ? Quelles sont les initiatives et solutions qui tentent de renverser la tendance ?

L’Homme utilise les arbres depuis des milliers d’années pour le chauffage ou la construction. A notre époque, la filière bois est devenue une industrie mondiale. Chamboulée depuis la crise du Covid, elle fait aujourd’hui face à des pénuries de grande ampleur et une flambée des prix. Transformé, le marché n’en est pas moins florissant (ironique, puisqu’il ne fait pas vraiment les affaires de la biodiversité !) et les coupes d’arbres, notamment exotiques, continuent leur macabre avancée.

Les arbres sont essentiels à la survie de l’Homme. Ils nous protègent contre l’érosion des sols, filtrent l’eau, maintiennent une température basse sous leur feuillage en été, sont des réservoirs de biodiversité et surtout, dans le cadre de l’augmentation constante de l’effet de serre, forment des puits de carbone atténuant l’accélération du changement climatique ! Un hectare de forêt peut absorber entre 6 et 16 tonnes de CO2 par an ; l’équivalent du bilan carbone annuel d’une personne vivant dans un pays riche d’après le rapport du GIEC.

Cependant, en France, d’autres milieux nous rendent ces mêmes services et bien davantage : les prairies permanentes, les coteaux secs, les zones humides… le tout entrecoupé de haies naturelles. L’important, sous nos latitudes, est de conserver les vieilles forêts, les vieux arbres, et cette mosaïque de milieux ouverts et fermés. Planter des arbres dans une prairie qui était riche en biodiversité peut faire plus de mal que de bien ! Notre situation n’est pas comparable avec les forêts tropicales, où la déforestation sévit. Chez nous, il faut aussi veiller à éviter une trop grande fermeture des milieux ouverts, comme par exemple une prairie qui a été pâturée de manière extensive pendant des décennies et qui s’enfriche par abandon de l’élevage : c’est la dégringolade de sa biodiversité.

Vue des coteaux sur le sentier de petite randonnée de Montesquiou

PR de Montesquiou : Paysage gersois typique composé d’une mosaïque d’habitats variés et riches en biodiversité (prairies, cultures, forêts, bosquets, haies, landes …)

 

Bien sûr, ce contexte est très différent en ville ! Certaines associations ou structures, comme le Collectif de Micro-forêt à Toulouse, ont trouvé leur mission pour le climat : planter des micro-forêts urbaines. En effet, une grande partie de la population française se concentre en zone urbaine, où les émissions de gaz à effet de serre, de particules fines et de pollution sonore sont les plus fortes et où les pics de chaleur estivaux sont les plus durs à supporter.

Le concept de micro-forêts, nommées ainsi car elles peuvent se planter sur de très petites surfaces, est né au Japon. C’est la méthode Miyawaki : des arbres (essences locales !) sont plantés de façon très rapprochée pour qu’ils poussent rapidement. Le pourtour est formé d’arbres fruitiers qui produisent des fruits à destination directe des riverains. La micro-forêt est prévue pour être dense et n’est pas faite pour marcher à l’intérieur. Elle forme en revanche un îlot de fraicheur, de biodiversité et un puits de carbone en pleine ville. Mais il est essentiel de rester vigilants et de ne pas tomber dans le greenwashing ! Malgré le nom de « micro-forêt », un tel espace n’a rien d’une forêt écologiquement parlant. Le fonctionnement d’une forêt nécessite, par nature, une taille conséquente, un âge avancé du peuplement, pas de fragmentation, d’autres milieux naturels autour, etc. pour être capable de fournir les services écosystémiques qui lui sont propres et accueillir une véritable biodiversité forestière. En revanche, cela n’empêche pas ces micro-forêts d’être de petits poumons dans les villes, bien qu’il ne soit pas judicieux d’exporter ce concept dans nos campagnes.

Nombreuses et nombreux associations, particuliers, collectivités ou entreprises cherchent à replanter et à protéger les arbres. Nous pouvons tous jouer un rôle à travers nos habitudes de consommation, afin de ne pas soutenir la déforestation des forêts tropicales et équatoriales, qui, elles, sont bien les poumons de notre planète.

L’Union Européenne est, en effet, responsable de 16% de la déforestation importée dans le monde, juste derrière la Chine (24%) d’après le rapport « Quand les Européens consomment, les forêts se consument », rédigé par le WWF.

Parmi les bonnes pratiques faciles à mettre en place, chacun peut :

  • éviter d’acheter du mobilier en bois exotique ;
  • privilégier la seconde main (car tout le monde ne peut pas se permettre de consommer que du bois local, surtout aujourd’hui !) ;
  • planter des essences locales ;
  • éviter de consommer des produits issus de l’agriculture intensive qui viennent de l’autre côté de la planète (soja et viande non français, huile de palme, chocolat, café, sucre de canne – pensez à la vergeoise, sucre issu des betteraves, non raffiné et français !) ;
  • planter des micro-forêts en ville ;
  • défendre les vieux arbres de nos régions …

Les arbres sont des clés dans la lutte pour l’atténuation du changement climatique ; ils sont la mémoire et l’avenir de nos paysages. Conservons-les pour nous et pour les générations futures !

Chauve-souris pipistrelle

Enquête participative : mais où sont les chouettes et les chauves-souris ?

Dans le cadre de son Atlas de la Biodiversité interCommunale, l’Agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne invite les citoyens à signaler la présence de chouettes ou de chauves-souris chez eux.

Du 1er mai 2020 au 30 avril 2021, cette enquête de grande ampleur offre l’occasion de contribuer de manière simple et concrète à l’amélioration des connaissances sur ces espèces souvent discrètes et menacées, et surtout d’aider à leur protection !

Les chouettes consomment bon nombre de petits mammifères et les chauves-souris jusqu’à 2000 insectes par nuit pour la plus petite espèce! Ces animaux de la nuit nous débarrassent au passage des moustiques et se mettent aux services des agriculteurs en régulant certains ravageurs de cultures.
Plusieurs de ces espèces fréquentent les bâtiments (dans un trou de mur, sous une tuile ou dans un grenier), pour construire leur nid pour les oiseaux ou simplement s’y poser pour les chauves-souris. Pour les chouettes, il s’agit notamment de l’Effraie des clochers et de la Chevêche d’Athéna qui apprécient nos granges, greniers ou toitures.

Chez les chauves-souris, pipistrelles, rhinolophes ou barbastelles par exemple peuvent s’installer dans les combles ou derrière des volets ouverts.
Malheureusement, ces espèces sont menacées pour plusieurs raisons, le plus souvent imputables à l’Homme : empoisonnement aux pesticides, collision avec les véhicules, pollutions lumineuses… mais aussi disparition ou fermeture de bâtis les accueillant (églises, combles aménagés…).

Afin de les sauvegarder et de renforcer leur rôle dans les écosystèmes, en ville comme à la campagne, le Grand Auch Coeur de Gascogne organise dans le cadre de son Atlas de la Biodiversité une enquête participative en collaboration avec les associations partenaires : le Groupe Ornithologique Gersois, le Conservatoire d’Espaces Naturels d’Occitanie et le CPIE Pays Gersois.

Aidez-nous à mieux les connaître et dîtes-nous si vous accueillez sous votre toit une chouette ou des chauves-souris !!
Un problème de cohabitation ? Pas de souci, il existe souvent des aménagements faciles à mettre en place et les associations partenaires peuvent vous accompagner et vous conseiller.

Comment participer ?

Vous hébergez des chouettes ou chauves-souris chez vous, aidez-nous à les inventorier et les protéger en transmettant vos observations ! Ils sont faciles à détecter (pelotes de réjection au sol et cris pour les chouettes ; petites crottes noires au sol pour les chauves-souris).

> Rendez-vous sur le formulaire en ligne

Vous trouverez plus de détails sur ces espèces ici :

Appel à observations pour l'Atlas de la Biodiversité Intercommunal du Grand Auch Coeur de GAscogne

empreinte animal

Appel à contributions pour l’inventaire mammifères de L’Isle-Jourdain !

 

Missionné dans le cadre des actions déployées par l’ADASEA du Gers en vue de l’élaboration d’un plan de gestion de la zone humide de l’Isle Jourdain, le CPIE Pays Gersois vous invite à participer à la réalisation d’un inventaire mammifères !

Les données récoltées viendront compléter les inventaires déjà réalisés sur d’autres groupes d’espèces, afin d’établir un état des lieux le plus précis possible de la biodiversité de cette zone humide.

 

L’étude réalisée par le CPIE Pays Gersois s’attache à recenser les mammifères terrestres (micromammifères, lagomorphes, mustélidés, grands mammifères…) par la récolte d’observations directes et indirectes (traces, empreintes, indices de présence) mais aussi la recherche de gîtes de rapaces nocturnes et de leurs pelotes de réjection (identification de micromammifères via les restes osseux).

 

Pour mener à bien cet inventaire, la participation du grand public est essentielle.
Aidez-nous à mieux connaître la faune sauvage de L’Isle-Jourdain !

 


Comment contribuer ?

Il suffit de nous transmettre toutes vos observations de mammifères terrestres dans ou à proximité immédiate de la zone d’étude. Les données liées à la présence de chauve-souris sont également bienvenues !

Contactez-nous au 05 62 66 85 77 ou gestion@cpie32.org en précisant :

  • le nom de l’observateur
  • la date de l’observation
  • l’emplacement exact de l’observation (coordonnées GPS si possible)
  • l’espèce observée (ou photo de l’animal, de ces traces ou indices)

Délimitation de la zone d’étude 

Carte de la zone d'étude de l'inventaire mammifères de L'Isle-Jourdain

Vous habitez sur la zone d’étude ou vous y passez régulièrement ?
Alors n’hésitez pas à contribuer !
Votre participation est une aide précieuse pour la préservation du patrimoine naturel local !

 

Ophrys militaire

Dans le Gers, les Atlas de la Biodiversité se démultiplient !

Un Atlas de la Biodiversité interCommunale (ABiC) vise à la fois à améliorer les connaissances sur la biodiversité et à fournir un appui aux politiques d’aménagement, de valorisation et de préservation du territoire. Pour ce faire, l’Atlas permet l’identification des espèces et milieux à enjeux pour mieux les protéger, les gérer et les valoriser.
L’ABiC est donc une démarche ambitieuse qui témoigne de l’importance accordé à la protection du patrimoine naturel local ! L’AbiC est également une étape préalable et cruciale de l’aménagement du territoire.

Dans le cadre du label « Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte », deux intercommunalités ont initié, depuis 2018, des ABiC en partenariat avec le CPIE Pays Gersois, ainsi que d’autres structures régionales et départementales : la Communauté d’Agglomération du Grand Auch Cœur de Gascogne et la Communauté de Communes Astarac Arros en Gascogne. En 2016, le CPIE 32 avait déjà accompagné la Commune de Saint-Clar dans une même démarche, portée à l’échelle d’un territoire plus restreint.

L’accompagnement du CPIE 32 s’intègre dans un travail concerté et partagé avec les autres partenaires et participe, plus concrètement, à l’étude de différents groupes d’espèces, à l’identification d’éventuelles menaces pesant sur celles-ci, à leur valorisation et la sensibilisation en direction du grand public et des élus.

Lac d'Astarac

Un Atlas de la biodiversité sur le secteur Astarac Arros en Gascogne

Le CPIE Pays Gersois participe à l’élaboration d’un Atlas de la Biodiversité sur le territoire de la Communauté de Communes Astarac Arros en Gascogne.

Une nouvelle démarche sur le territoire

Atlas de la biodiversité Astarac Arros en GascogneGrâce au label « Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte », La Communauté de Communes Astarac Arros en Gascogne s’est engagée dans une démarche ambitieuse ayant pour objectif de préserver et valoriser la richesse naturelle du territoire, notamment pour en faire un atout touristique.

En effet, l’Atlas de la Biodiversité permettra de mieux connaitre les espèces, les milieux naturels et le fonctionnement des réseaux écologiques afin de protéger, restaurer et intégrer la biodiversité plus efficacement dans les politiques d’aménagement du territoire (Plan Local d’Urbanisme, Trame Verte et Bleue…).

Dans le cadre de cette analyse naturaliste du territoire, un diagnostic de la Trame Verte et Bleue sera réalisé afin d’identifier les zones et les couloirs de déplacement les plus importants pour les espèces ; ce diagnostic facilitera par la suite grandement l’aménagement du territoire à l’échelle de l’intercommunalité.

Une implication citoyenne incontournable

Ophrys à forme d'araignéeUn Atlas est une démarche écologique et scientifique participative. Il est primordial que chaque habitant se l’approprie et devienne acteur de la protection de son environnement. Les citoyens, sont autant d’observateurs répartis sur la zone d’étude qui occupent et vivent sur le territoire tous les jours ; plus les observations naturalistes seront nombreuses, plus l’étude sera précise.

Pour cela, vous pouvez transmettre vos observations et relevés naturalistes (faune et flore) sur la base de données BAZNAT ou en contactant unes  des structures partenaires présentées ci-après.

Les structures naturalistes locales impliquées

Triton marbréDu fait de la vaste zone d’étude (350km² sur 37 communes), de la variété des groupes d’espèces à étudier (oiseaux, amphibiens, reptiles, libellules, papillons, mammifères, chauve-souris, plantes…) et de la volonté d’une démarche concertée et partagée, la Communauté de Communes Astarac Arros en Gascogne a souhaité faire appel aux services de diverses structures parmi lesquelles :

Pour permettre de réaliser un Atlas le plus précis possible, il est important que tous les citoyens participent à cette démarche aux cotés des structures naturalistes. C’est grâce à un effort collectif et de grande ampleur que nous pourrons, ensemble, protéger notre patrimoine naturel !

Tela Botanica mission flore ambroisie trifide

Avis de recherche Ambroisie trifide

Nous vous avons souvent parlé de l’Ambroisie à feuilles d’Armoise, présente sur le territoire gersois ; découvrez une autre espèce exotique envahissante, l’Ambroisie trifide, également présente à l’est du département.

Depuis peu, l’association Tela Botanica lance une nouvelle Mission Flore ciblée sur l’Ambroisie trifide, en partenariat avec l’Anses et l’Observatoire des ambroisies.

Partez à la recherche de l’Ambroisie trifide et faites remonter vos observations à l’aide d’un outil de saisie en ligne, « Mission Ambroisie trifide ».

Les observations recueillies grâce à cette mission et à la participation des citoyens permettront de mieux connaître cette espèce et ses populations, afin de mieux la contrôler. Visible dès le mois d’avril dans les parcelles, l’Ambroisie trifide devient plus facilement détectable à partir du mois de juillet et jusqu’en septembre-octobre.

Page de présentation de la mission

Aller plus loin

> Pour en savoir plus sur les Plantes Exotiques Envahissantes dans le Gers, cliquez ici

> Pour re-découvrir l’Ambroisie à feuilles d’Armoise, cliquez ici

> Pour avoir des informations sur le projet de lutte contre l’Ambroisie du CPIE Pays Gersois, cliquez ici

> Pour consulter notre page sur la flore du Gers, présentant notamment la répartition de l’Ambroisie sur le territoire, cliquez ici

Grenouille verte

Avis de recherche mares et amphibiens

Depuis plusieurs années, l’Union Régionale des CPIE d’Occitanie, avec le soutien de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, la Région Occitanie et l’Union Européenne, est porteuse d’un programme de préservation des zones humides et des amphibiens.
Menant des expertises sur la thématique des amphibiens depuis près de 10 ans, le CPIE Pays Gersois a naturellement intégré ce projet.

Bio-indicateurs essentiels de la qualité de nos ressources en eau, les amphibiens font, malheureusement, face à de nombreuses menaces.
En France métropolitaine, une espèce sur cinq présente des risques de disparition (Liste Rouge nationale des espèces menacées de l’IUCN) et deux tiers de la superficie des zones humides originelles ont été détruites, soit 2,5 millions d’hectares en 100 ans (Bernard, P.1994.).

Aujourd’hui, notre objectif est donc d’améliorer la connaissance et le suivi des milieux et des espèces pour une meilleure protection.
Vous aussi, aidez-nous à localiser les amphibiens et leurs habitats !
Pour contribuer au recensement, vous pouvez :

Enregistrer les chants des grenouilles du Gers

Afin de mieux connaître leur répartition sur le département, nous recherchons les habitats des grenouilles Pelophylax, ou grenouilles vertes d’Europe.
Le genre Pelophylax regroupe plusieurs espèces dont la Grenouille rieuse, la Grenouille de Pérez, la Grenouille de Lessona, la Grenouille de Graaf ou la Grenouille verte.

Pour nous aider à les identifier, vous pouvez enregistrer (de préférence à l’aide de votre appareil photo avec le cache pour éviter les bruits de mise au point automatique, ou à l’aide de votre téléphone portable) les chants de grenouilles que vous entendez au cours de vos balades ou dans votre jardin dès début avril.
N’hésitez pas à nous faire parvenir vos sons ; nous nous chargerons ensuite d’identifier l’espèce enregistrée.

> Enregistrez le chant, quelque que soit l’espèce.
> Notez le lieu d’observation (commune, coordonnées GPS si possible ou toute autre indication de localisation), la date de celle-ci ainsi que les coordonnées de l’observateur.
> Envoyez-nous ces informations par courriel (utilisez WeTransfer si votre fichier audio est trop lourd).

Participer à la localisation des mares gersoises

Qu’elles soient naturelles ou creusées par l’homme, les mares sont des étendues d’eau n’excédant pas 2m de profondeur et/ou 5 000 m2 de superficie (ce qui les différencie des étangs).
Outre les nombreux services qu’elles nous rendent, les mares jouent un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité aquatique et semi-aquatique et dans la continuité écologique de la Trame Verte et Bleue.

Vous pouvez contribuer à notre projet d’inventaire des mares en nous faisant parvenir toutes vos données d’observations (date, localisation, photos et renseignements complémentaires).
Aidez-nous à sauvegarder le patrimoine naturel et les mares du Gers !

> Téléchargez la feuille d’informations à compléter
> Renvoyez-nous vos observations par courrier ou courriel

Avis de recherche sur les mares

Fleurs d'Ambroisie à feuilles d'Armoise

Tous concernés par la lutte contre l’Ambroisie !

Qu’est ce que c’est ?

L’Ambroisie à feuilles d’Armoise, ou Ambrosia artemisiifolia, est une plante annuelle originaire d’Amérique du nord, introduite involontairement en France depuis 1863 et dont le pollen est très allergisant pour l’homme (particulièrement au mois d’août où elle atteint son pic pollinique). Classée « espèce nuisible à la santé humaine » depuis la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016, elle peut provoquer de fortes réactions cutanées et divers symptômes respiratoires, dont l’apparition ou l’aggravation d’asthme, de rhinites, de conjonctivites, de laryngites, d’urticaire ou d’eczéma.

Très présente, depuis plusieurs années, dans la vallée du Rhône, cette espèce se propage et est, désormais, observée dans un grand nombre de régions, dont l’Occitanie et, plus spécifiquement, le département du Gers. Elle s’installe dans les friches agricoles ou industrielles, sur les chantiers, autours des lotissements et dans les cultures. En travaillant la terre, l’homme fait remonter ses graines en surface, entrainant ainsi leur germination.

Comment la reconnaître ?

Voici les caractéristiques principales de l’Ambroisie à feuilles d’Armoise :

  • une hauteur de 20 cm à 2 m
  • des feuilles très découpées, minces et vertes de chaque coté
  • des fleurs vert pâle à jaunes qui se dressent en épis
  • une tige dressée, sillonnée en longueur et souvent velue et ramifiée

Feuilles d'Ambroisie

Attention : une confusion peut facilement être faite avec l’Armoise vulgaire qui a une tige plus raide et sans poils, dont les feuilles sont vert foncé sur la partie supérieure mais blanchâtres sur la partie inférieure et qui possède des fleurs de couleur vert-gris à blanche avec peu de pollen.

Comment la signaler ?

Afin d’améliorer les connaissances sur cette espèce, de favoriser sa détection et de limiter son installation sur le territoire, l’Agence Régionale de Santé, en partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes a créée une plateforme interactive de signalement de l’Ambroisie : www.signalement-ambroisie.fr (également disponible sous forme d’application pour smartphones).

En signalant la présence de cette plante, vous aidez au difficile travail de lutte contre l’Ambroisie. Pour limiter l’installation de nouveaux foyers et faciliter la gestion des foyers existants, une participation du plus grand nombre est indispensable, n’hésitez pas à indiquer l’Ambroisie présente sur votre commune à un référent ou à devenir vous-même référent Ambroisie bénévole (contactez votre municipalité pour plus d’informations).

Afin de contrôler et minimiser l’impact de l’Ambroisie sur le territoire du Gers, le CPIE Pays Gersois formera les référents de chaque commune sur la reconnaissance et l’élimination de cette espèce et élabora un dispositif de mesures préventives et curatives en partenariat avec les collectivités.

Comment l’éliminer ?

En cas d’invasion, la plante doit être éliminée par l’arrachage (n’oubliez pas de porter des gants) ou par le fauchage à 10 cm avant la période de floraison (entre fin juillet et fin août).

Afin d’empêcher la plante de s’installer de nouveau, il est nécessaire de végétaliser la zone à l’aide d’autres espèces (trèfle, luzerne…).

 

> Pour plus d’information sur l’Ambroisie à feuilles d’Armoise, consultez le site de l’Observatoire de l’Ambroisie : www.ambroisie.info