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Fleurs d'Ambroisie à feuilles d'Armoise

Tous concernés par la lutte contre l’Ambroisie !

Qu’est ce que c’est ?

L’Ambroisie à feuilles d’Armoise, ou Ambrosia artemisiifolia, est une plante annuelle originaire d’Amérique du nord, introduite involontairement en France depuis 1863 et dont le pollen est très allergisant pour l’homme (particulièrement au mois d’août où elle atteint son pic pollinique). Classée « espèce nuisible à la santé humaine » depuis la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016, elle peut provoquer de fortes réactions cutanées et divers symptômes respiratoires, dont l’apparition ou l’aggravation d’asthme, de rhinites, de conjonctivites, de laryngites, d’urticaire ou d’eczéma.

Très présente, depuis plusieurs années, dans la vallée du Rhône, cette espèce se propage et est, désormais, observée dans un grand nombre de régions, dont l’Occitanie et, plus spécifiquement, le département du Gers. Elle s’installe dans les friches agricoles ou industrielles, sur les chantiers, autours des lotissements et dans les cultures. En travaillant la terre, l’homme fait remonter ses graines en surface, entrainant ainsi leur germination.

Comment la reconnaître ?

Voici les caractéristiques principales de l’Ambroisie à feuilles d’Armoise :

  • une hauteur de 20 cm à 2 m
  • des feuilles très découpées, minces et vertes de chaque coté
  • des fleurs vert pâle à jaunes qui se dressent en épis
  • une tige dressée, sillonnée en longueur et souvent velue et ramifiée

Feuilles d'Ambroisie

Attention : une confusion peut facilement être faite avec l’Armoise vulgaire qui a une tige plus raide et sans poils, dont les feuilles sont vert foncé sur la partie supérieure mais blanchâtres sur la partie inférieure et qui possède des fleurs de couleur vert-gris à blanche avec peu de pollen.

Comment la signaler ?

Afin d’améliorer les connaissances sur cette espèce, de favoriser sa détection et de limiter son installation sur le territoire, l’Agence Régionale de Santé, en partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes a créée une plateforme interactive de signalement de l’Ambroisie : www.signalement-ambroisie.fr (également disponible sous forme d’application pour smartphones).

En signalant la présence de cette plante, vous aidez au difficile travail de lutte contre l’Ambroisie. Pour limiter l’installation de nouveaux foyers et faciliter la gestion des foyers existants, une participation du plus grand nombre est indispensable, n’hésitez pas à indiquer l’Ambroisie présente sur votre commune à un référent ou à devenir vous-même référent Ambroisie bénévole (contactez votre municipalité pour plus d’informations).

Afin de contrôler et minimiser l’impact de l’Ambroisie sur le territoire du Gers, le CPIE Pays Gersois formera les référents de chaque commune sur la reconnaissance et l’élimination de cette espèce et élabora un dispositif de mesures préventives et curatives en partenariat avec les collectivités.

Comment l’éliminer ?

En cas d’invasion, la plante doit être éliminée par l’arrachage (n’oubliez pas de porter des gants) ou par le fauchage à 10 cm avant la période de floraison (entre fin juillet et fin août).

Afin d’empêcher la plante de s’installer de nouveau, il est nécessaire de végétaliser la zone à l’aide d’autres espèces (trèfle, luzerne…).

 

> Pour plus d’information sur l’Ambroisie à feuilles d’Armoise, consultez le site de l’Observatoire de l’Ambroisie : www.ambroisie.info

Buddleia

Les Plantes Exotiques Envahissantes dans le Gers

Les Plantes Exotiques Envahissantes (PEE) sont des espèces végétales qui proviennent de territoires lointains et qui s’introduisent et s’implantent dans une nouvelle aire ; l’homme étant le principal moteur, conscient ou involontaire, de ces arrivées. Ces plantes posent un certain nombre de problèmes : elles se reproduisent et se dispersent seules, forment des populations importantes et deviennent envahissantes dans certains milieux.

Les dangers

Ces espèces occasionnent trois formes d’incidences :

  • sanitaire (plantes allergisantes, ou provoquant brûlures ou irritations cutanées)
  • économique (coût de gestion, perte de rendement agricole, perte de bétail…)
  • environnementale (perte de biodiversité, transformation du paysage…)

Toute espèce exotique – c’est à dire qui arrivent d’un autre pays – ne devient pas systématiquement envahissante. Parmi les 12 000 plantes introduites en Europe, seulement 10 à 15 % deviennent invasives. Malgré cette proportion peu élevée, la présence de ces espèces est considérée comme la deuxième cause mondiale de dégradation de la biodiversité.

Le projet d’étude

Face à ce constat et suite à la demande de la DREAL Midi-Pyrénées, le Conservatoire Botanique National des Pyrénées et de Midi-Pyrénées (CBNPMP) ainsi que d’autres acteurs ont menés d’importants travaux bibliographiques et de terrain sur cette thématique. Aujourd’hui, le CBNPMP anime un Plan Régional d’actions sur les Plantes Exotiques Envahissantes en Midi-Pyrénées ayant pour objectifs d’améliorer la connaissance et la détection précoce de ces espèces sur le territoire.

Afin de mener à bien les différentes missions de ce plan d’actions sur l’ensemble de la région, le conservatoire travaille avec l’ensemble des CPIE de Midi-Pyrénées qui ont notamment créée un panel d’outils (exposition, émission de radio, jeux, fiches, diaporamas…) dans le but de former et mobiliser les professionnels (agents communaux, techniciens de rivières…), d’informer et de sensibiliser le grand public, d’étudier la présence et les impacts de ces espèces et d’apporter un appui dans l’aide à la décision et à la gestion des PEE.

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